par HAQQI le 16 décembre 2023.
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Depuis le début de la guerre, soit le 7 octobre 2023 quatre vingt dix journalistes civils qui couvraient la guerre ont été tués dans la bande de Gaza dont le dernier à faire les frais est le photographe Samir Abou Daka qui a été tué le 15 décembre 2023 avec trois ambulanciers alors que les autorités israéliennes leurs ont donné leur accord pour une mission officielle celle de couvrir la destruction d’une école qui venait d’être bombardée. Il est difficile de croire que leur mort est accidentelle. Le mode opératoire ou modus operandi est le même, ainsi certains sont directement menacés par les autorités israéliennes par des appelles téléphoniques pour qu’ils arrêtent de couvrir la guerre et s’ils refusent et c’est toujours le cas, ils sont directement visés eux ou leurs familles en bombardant leurs maisons par des missiles tiré par les drones suivi d’un deuxième tire pour les achever. Parfois, les israéliens empêchent les secours d’atteindre les blessés pour les laisser saigner jusqu’à la mort. Pour les anciens journalistes tel que Abou Daka, qui travaille depuis trente ans pour la chaîne Qatari Al Jazeera, les autorités israéliennes connaissent par avance la réponse de ces journalistes qui refusent de céder à leurs menaces. Les militaires qui sont derrière les écrans qui dirigent les drones savent très bien qui est visé puisque tous les journalistes et photographes civils portent des gilets sur lesquels est écrit en grand le mot PRESSE sans compter qu’ils ont leurs photos et les autorisations pour travailler. Dès lors, il est difficile de ne pas savoir qui est la personne visée. Le gouvernement israélien contrôle et essayent de contrôler toutes les informations qui sortent de Gaza pour imposer son discours. A cet égard, il existe une volonté délibérée que cette guerre se déroule à huis clos car ils sont conscients de l’importance de l’information et surtout de l’image. Le but est clair, celui d’éviter que la vérité soit connue par l’opinion mondiale pour empêcher les peuples libres de mettre la pression sur leurs gouvernements pour arrêter cette folie de massacre de civils dont les enfants et les femmes sont les plus grandes victimes. Les portes paroles que ce soit celui du ministère de la défense ou celui du premier ministre Israélien sont avar sur les pertes des soldats tués, les blessés ainsi que les prisonniers qui sont contredits par le nombre des hospitalisations pour les blessés. Le fait de tuer un journaliste pendant la couverture de la guerre est considéré comme un crime de guerre par le droit international humanitaire (chapitre 10, règle 34). Mais qu’est ce que dans le droit international humanitaire qu’Israël a respecté depuis le début du conflit Israëlopalestinien avec la complicité directe du gouvernement américain. HAQQI se joins à l’ensemble de la communauté épris de paix et condamne fermement ces crimes dirigés contre les civils palestiniens en général et les journalistes en particulier.